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Hypnose : la voie du flow

Photo du rédacteur: Raphen HypnoseRaphen Hypnose

Dernière mise à jour : 21 févr. 2022

Se sentir à sa place.

Dans un lieu et un moment hors de soi et hors du temps,

où tout est simple, juste, fluide.


À la fois complètement absorbé(e) par ce que l'on fait et totalement détaché(e) de ce moi ou ce je ou ce moi-je qui s'auto-juge en permanence,

Se sentir pleinement capable de faire ce que l'on fait et le réaliser avec une fluidité parfaite,

Glisser dans un état qui ne fait que se renforcer à mesure que l'on s'y plonge...


Cet état de grâce, c'est le flow.


Comme être porté par le courant d'une rivière.

Sans résistance,

Par une force naturelle et réjouissante.


Le flow est un concept élaboré par Mihaly Csikszentmihalyi (prononcez si vous y tenez : Sik-jent-mi-aye),

docteur en psychologie hongrois et concepteur du flow dans les années 70 au contact d'autres penseurs de la psychologie positive américaine (Martin Seligman et d'autres).


En amassant et en décortiquant les entretiens menés avec un grand panel de personnes ayant vécu un état de grâce, Mihaly Csikszentmihalyi a pu préciser les critères et les conditions générateurs de flow.


Le flow, c'est :

~ le focus, la concentration, l'absorption dans ce que l'on fait

~ un moment hors du temps (on ne le voit pas passer)

~ un moment hors de soi ( une extase (du grec ἐκ, « en dehors », et ἵστημι , « se tenir »)

~ une sérénité permise par cet effacement des pensées parasites sur soi

~ une clarté intérieure sur ce qui doit être fait

~ un sentiment d'être pleinement capable de faire ce que l'on est en train de faire

~ le plaisir, la satisfaction pour l'action elle-même, sans penser à ce qu'elle produira


Vivre un état de flow, c'est donc bien plus que chiller.

Il s'agit fantastiquement actif, stimulé et auto-stimulant.

Possible seulement si l'activité (loisir, projet, relationnel...) est suffisamment motivant.

Atteignable sans être trop accessible.

En un mot : un défi qui nous élève.


Où l'on retrouve ici le jeu pour favoriser l'apprentissage.

La récompense de viser des activités qui mobilisent notre attention et nos ressources,

Le plaisir de résoudre une énigme,

Le besoin profond et parfois étouffé de (se) bouger, d'explorer, de créer, d'élargir les horizons.

Un rempart contre l'ennui, le désoeuvrement, la déprime.


L'hypnose, parce qu'elle ouvre grande la voie à l'absorption, l'imagination, l'accentuation des perceptions, la dissociation, la mobilisation des ressources intérieures, y trouve là une voie d'épanouissement et d'exploration évidente.


Les arts et le sport sont souvent associés au flow.

( L'amour aussi, un défi en soi, n'est-ce pas Johnny )

Mais on pourrait gagner à saupoudrer du flow un peu partout dans notre vie : un projet, un apprentissage, une relation, une émotion douloureuse. une situation mal vécue, des mouvements empêchés (maladie de Parkinson notamment).


Imaginez un monde où la sphère du travail (au hasard) serait imprégnée de défis stimulants à la mesure de chacun : locaux, équipes, réunions, hiérarchie...

Un poste de manager de flow, à haute valeur humaine ajoutée.


Imaginez une salle de classe.

Une vie à deux (ou plus).

Une famille.

Une société.

Un monde.


Fluidifier son rapport à soi et au monde.

Plutôt que Mets de l'huile,

envisager Mets du flow...




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