L’hypnose à destination des collaborateurs n’est pas une histoire de CSE barjo ou rigolo.
L’hypnose au bureau, c’est comme avec Carla, c’est du sérieux.
En condensé, oui à l’hypnose au bureau pour :
~ moins de stress, d’anxiété, d’insomnies, de blocages, de peurs et plus d’estime de soi, de relaxation, de motivation = quasi-zéro burn out
~ de meilleures prises de décision pour les managers
~ une meilleure communication au sein des équipes
~ un booster de l’innovation
Performance : emprunté de performance en anglais : « résultat d’un cheval de course »
Être efficace à la tâche que l’on souhaite accomplir, que ce soit derrière un bureau, un fourneau, un rameau ou bien d’autres activités en -eau ( sur un chameau, la main sur le chalumeau… vous voyez le topo ), ça demande … du boulot.
Ou plutôt, ça demande d’être pleinement à ce que l’on fait et de savoir le faire un minimum ( souder au chalumeau, conduire un chameau, ça ne s’improvise pas, ou inventer un cake au chorizo-mangeable est un peu plus jouable )
Ça tombe bien, focus et activation des ressources personnelles font partie de deux solides crédos de l’hypnose.
Sauf que, souvent, nos savoir-faire, résultats de nos et de nos apprentissages, ne peuvent pas se déployer comme ils le pourraient.
Dans un monde de contraintes temporelles particulièrement exigeantes ( et de plus en plus, ça s’accélère nous dit si bien Harmut Rosa ), difficile de s’autoflageller pour cela.
En attendant de changer le monde / de société / de boîte / de mode de vie, faisons avec.
Faisons mieux non pas pour pouvoir en faire encore plus - sauf si vous êtes un CEO et prêt à débourser 10 000 $ par séance, là on peut envisager un truc.
Faisons mieux pour notre mieux à nous et pour que le vie au bureau ne nous abîme pas, ou moins. Ni nous, ni les autres.
Et en plus, on sera meilleur dans notre job.
Banco.
Par exemple et au hasard, faisons de l’hypnose.
En individuel ou avec les collègues, apprenons à diminuer nos niveaux d’anxiété, de stress, d’insomnie, de colère enkystée et de frustration larvée.
Contribuons gentiment à éloigner la précipitation d’un épuisement professionnel vers une dépression installée pour ne pas se brûler temporairement ou définitivement.
Vive les cake au chorizo ( ou au cacao, plus vegan mais moins rigolo ) et à bas le burn out avec un atelier hypno.
Performance : de l’ancien français « accomplissement, exécution »
L’autre grand tuyau de l’hypnose, c’est celui des représentations.
Changer de perspective, prendre du recul ou réduire la distance - en douceur - face à quelque chose qu’on a soigneusement mis de côté pour ne pas le voir, avancer dans le temps pour simuler différents déroulés possibles selon tel ou tel choix, trouver le bon ajustement entre valeurs et objectifs définis…
L’hypnose n’est pas qu’un outil pour faire joli, chic, à la mode, exotique, nouveau etc. pour faire plaisir aux collaborateurs.
Elle est un couteau suisse assez redoutable pour les managers dans l’aide à la prise de décision.
D’autant que les managers ne sont pas immuns au stress, à l’anxiété, à l’insomnie, au burn out, au manque de confiance en eux, aux colères refoulées etc.
Performance : en linguistique, « ce qu’un locuteur dit réellement en situation réelle »
Parce que dans la vie, tout ne se passe pas toujours comme ce qui est écrit sur le papier et selon les compétences affichées.
Tant mieux pour ceux que le confort de la prédiction, tant pis pour ceux qui le vivent dans un total inconfort.
Sur le papier et en théorie, nous avons chacun nos atouts et nos capacités.
Dans la vraie vie et selon l’heure de la journée, la composition de votre en-cas, la gastro de Junior.e de la veille ( enfant, animal, compagnon.ne, au choix ), la grippette de votre N+1 ou du voisin d’open space etc. ( le nombre de facteurs dépasse 10 puissance 100, autrement appelé Gogol, fun fact ).
En vrai, il nous arrive de communiquer avec nos pieds.
D’où une cascade de malentendus, de gêne voire de gênance, de spirale négative et donc de stress-anxiété-insomnie-colère-frustration-grippette etc…
Pour déboucler la boucle, un coup d’hypnose et ça peut repartir différemment.
S’imaginer dire ce qu’on a sur le coeur à la personne qui nous pèse sur le coeur, préparer un entretien annuel, se sentir plus à l’aise dans ses prises de parole, mieux transmettre les informations à ses équipes.
Savoir faire, c’est bien.
Savoir (en) parler aux autres, ça peut servir aussi.
Performance : en art contemporain, « évènement artistique en public qui constitue l’œuvre elle-même »
« Imaginer, c’est hausser le réel d’un ton. » Gaston Bachelard.
Imaginer, c’est développer l’esprit de disruption. Manu M. ( apocryphe )
Sans les filtres habituels de la pensée ordinaire, tout en s’appuyant sur les acquis de la pensée logique, le combo créatif est détonnant - et non pas déconnant comme pourraient le penser beaucoup de gens très sérieux.
Sous hypnose, certaines barrières cognitives peuvent être contournées. En laissant libre champ à l’imaginaire pour l’explorer et le combiner avec des objectifs plus rationnels ou rationalistes ( pour d’autres types de délires, il y a toujours certaines substances, chacun sa came : l’hypnose est garantie sans additif et sans dépendance, à bons entendeurs… )
En shuntant certaines émotions parasites dans les process créatifs ( peurs, pensées limitantes « je dois, on attend de moi que, je ne suis pas capable … » ) et/ou laisser la place à ce qu’il y a de très chouette dans l’humanité ( la curiosité, la motivation pour la nouveauté, la joie, le plaisir … )
L’oeuvre elle-même se place alors au niveau de l’éveil des ressources créatives ( assez thérapeutique en soi ), et moins du résultat ( dans le cas d’un plan innovant de licenciement, c’est tout de suite moins sympa, même si ça peut marcher aussi … )
En un mot, l’hypnose au boulot, c’est loin d’être pipeau.
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