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Hypnose & nicotine : fin du passage à tabac

Photo du rédacteur: Raphen HypnoseRaphen Hypnose

« 𝐿𝑒 𝑡𝑎𝑏𝑎𝑐 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑛, 𝑖𝑙 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑙’𝑒́𝑔𝑎𝑙𝑒. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑚𝑒́𝑑𝑒𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑢𝑛 𝑟𝑒𝑚𝑒̀𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢, 𝑖𝑙 𝑝𝑢𝑟𝑔𝑒, 𝑟𝑒́𝑗𝑜𝑢𝑖𝑡, 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑙𝑒 𝑐𝑒𝑟𝑣𝑒𝑎𝑢, 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒 ℎ𝑢𝑚𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒, 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑖𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑎𝑏𝑎𝑐 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒. » 𝑀𝑜𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒 Le tabac, c'est cette plante concentrée en nicotine et ramenée des Amériques par Christophe Colomb. À Lisbonne, l’ambassadeur de France Jean Nicot en découvre les vertus au-delà de l'ornemental. Catherine de Médicis s'en soigne de ses migraines. Le tabac fait son entrée à la cour et devient plus que prisé. « 𝐴̀ 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑢𝑚𝑒𝑟, 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒. » 𝐴𝑟𝑡ℎ𝑢𝑟 𝑆𝑐ℎ𝑜𝑝𝑒𝑛ℎ𝑎𝑢𝑒𝑟 La cigarette, quand elle ne tue pas, emprisonne. On ne peut mégoter avec ça. En apparence, l’hypnose et l’arrêt du tabac ont tout pour se plaire. À l’instar d’un 𝘥𝘰𝘳𝘮𝘦𝘻, 𝘫𝘦 𝘭𝘦 𝘷𝘦𝘶𝘹 , un 𝘥𝘦́𝘴𝘰𝘳𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘴𝘦𝘳𝘦𝘻 𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦́(𝘦) 𝘢̀ 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘫𝘢𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘪𝘨𝘢𝘳𝘦𝘵𝘵𝘦 semble couler de source - ou de goudron. Tant mieux pour tous ceux chez qui cette méthode en une-séance-résultat-100%-garanti a marché, et peut continuer de le faire. Pour les autres, des approches plus fines sont à envisager. Comme toutes les dépendances, l’addiction à la cigarette se cristallise dans des volutes multiples et entremêlées. 𝗟𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗲𝗻𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿𝘀 Là où la dépendance se fait sociale, comportementale, situationnelle. J’ai envie de fumer parce que je sors, je m’amuse, je bois un verre, je bois un café, je fais partie d’un groupe... En hypnose, on peut prendre le recul suffisant pour identifier ses propres déclencheurs, et parfois se rendre compte de l’inutilité de ce qui s’apparente à une simple (?) mauvaise habitude. Une prise de conscience en elle-même salutaire. Puis cibler les ajustements de comportements, notamment en mettant en place d’autres automatismes et récompenses ( quelques exemples à la fin de ce post ). 𝗟𝗲𝘀 𝘃𝗿𝗮𝗶𝗲𝘀 𝗼𝘂 𝗳𝗮𝘂𝘀𝘀𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗼𝘂 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀 Là où la dépendance se fait psychologique. J’ai besoin de fumer sinon je serai encore plus stressé(e), anxieux/se, constipé(e)… Si j’arrête de fumer je serai moins créatif/ve, alerte, dynamique, mince, moi-même… En hypnose, on peut remonter le fil de ces vraies fausses bonnes justifications, parfois moins évidentes que ce qu’elles veulent bien en laisser dire. Comme fumer pour pouvoir 𝘴𝘰𝘶𝘧𝘧𝘭𝘦𝘳 dans un quotidien surchargé, ou fumer pour remplir un vide intérieur,, ou fumer pour se rapprocher d’une identité qu’on croit ou qu’on aimerait être la sienne, ou ... D’où l’importance d’une certaine délicatesse d’approche : enlever une béquille à une personne qui boite ne la fera pas remarcher plus vite. Ce serait même plutôt vaporeux de le faire. Créer une psychomachie permanente entre une suggestion-torero ( 𝘵𝘶 𝘯𝘦 𝘧𝘶𝘮𝘦𝘳𝘢𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 ) et une envie-taureau ( 𝘴𝘪 𝘫𝘦 𝘮𝘦 𝘳𝘦𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘤𝘰𝘳𝘳𝘪𝘥𝘢 𝘢𝘴𝘴𝘦𝘻 𝘢𝘣𝘴𝘶𝘳𝘥𝘦 𝘦𝘵 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘯𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦𝘭𝘭𝘦, 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘲𝘶’𝘪𝘭 𝘴’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦́ 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘮𝘰𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘯𝘦́ 𝘲𝘶𝘪 𝘮’𝘺 𝘢 𝘮𝘪𝘴, 𝘦𝘵 𝘤̧𝘢 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘲𝘶𝘦 𝘫’𝘺 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦́ ; 𝘦𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘫'𝘺 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 ) est également une voie pavée de cendres fumeuses vers une rechute, une (dé)compensation, une lutte supplémentaire. Sauf à la rigueur pour les marcheurs sur braises. Ou les fanas de corrida. 𝗟’𝗶𝗺𝗽𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗽𝗵𝘆𝘀𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 Là où la dépendance se fait réellement physique. Si je ne fume pas dès le matin, le craving (syndrome de sevrage) me rend malade dans ma chair. Un test classique permet de s’en faire une idée. ( Mais où commencent les urgences du corps, où s’arrêtent celles de l’esprit, et inversement ? … ) En hypnose, on peut accéder à certains paramètres du système nerveux autonome pour accompagner les petites et plus grandes révolutions d’un corps soudain privé d’une substance à laquelle il s’était habitué. Sommeil, humeur, transit, métabolisme … Pour finir, un très bref aperçu des infinités de pistes imaginables et adaptables à chacun : ~ ancrer une sensation, et/ou odeur et/ou une saveur et/ou une image et/ou … qui vien(nen)t supplanter automatiquement l’envie de fumer dès qu’elle se manifeste, ~ installer des contraintes autour du geste même ( de l’achat du paquet à la prise en main de la cigarette ), ~ favoriser une prise de conscience par futurisation ( autour de situations et de valeurs liées à la famille, la santé, l’argent, la liberté…), ~ identifier l’origine de l’habitude, ~ déconditionner progressivement ( comme dans l’accompagnement des phobies ), ~ se préparer à la transition physiologique des premiers mois ( sommeil, humeur, transit, poids, dynamisme, estime de soi, motivation, respiration, détoxification pas très sympa des poumons … ) Pour quelle efficacité ? Il y a des chiffres, des études. Comme celle-ci, où l'hypnose se révèle meilleure que des substituts nicotiniques. D’autres ne trouvent pas d’aussi bons résultats. Comme celle-là - financée par des laboratoires produisant des substituts nicotiniques : Et beaucoup d'informations dans une thèse poussée sur le sujet ( Philippe Aïm ). Pour les Mayas, la fumée du tabac était un moyen de communiquer avec les dieux d’un au-delà. Pour les Modernes, arrêter de fumer par l’hypnose est un moyen de communiquer avec des parts plus intimes de l’en-deçà. À chacun ses rituels. « 𝐽’𝑎𝑖 𝑒𝑠𝑠𝑎𝑦𝑒́ 𝑑’𝑎𝑟𝑟𝑒̂𝑡𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑢𝑚𝑒𝑟 𝑒𝑛 𝑚𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑙𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑢𝑚𝑒𝑟, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑚𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑟𝑢. » 𝐴𝑛𝑑𝑟𝑒́ 𝑆𝑎𝑛𝑡𝑖𝑛𝑖




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