Description d’une tumeur du sein par Claude Galien : 𝑀𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑖𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑣𝑢 𝑎𝑢𝑥 𝑚𝑎𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑢𝑚𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑐𝑟𝑎𝑏𝑒. 𝐸𝑛 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡, 𝑑𝑒 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑐𝑒𝑡 𝑎𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠, 𝑑𝑒 𝑚𝑒̂𝑚𝑒, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑒́𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑡𝑢𝑚𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑐𝑟𝑎𝑏𝑒. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑔𝑢𝑒́𝑟𝑖 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑒́𝑏𝑢𝑡. 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑𝑒́𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒, 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑛𝑒 𝑙'𝑎 𝑔𝑢𝑒́𝑟𝑖𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝘈̀ 𝘎𝘭𝘢𝘶𝘤𝘰𝘯, 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘮𝘦́𝘵𝘩𝘰𝘥𝘦 𝘵𝘩𝘦́𝘳𝘢𝘱𝘦𝘶𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 ( ~ 𝘐𝘐𝘦 𝘴𝘪𝘦̀𝘤𝘭𝘦 )
« 𝗨𝗻𝗲 𝘁𝘂𝗺𝗲𝘂𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 »
Des cellules qui se multiplient comme elles ne devraient pas le faire « naturellement ». Un diagnostic qui tombe toujours contre le courant naturel d’une vie.
Selon chaque situation, lorsqu’un diagnostic, des protocoles de soins sont envisagés, puis éventuellement enclenchés.
Et pour les soutenir, l’hypnose - entre autres soins de support.
« 𝗗𝗲𝘀 𝘃𝗲𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂𝗲𝘀 »
Les apports de l’hypnose peuvent s’étendre à plusieurs phases et aspects de toute maladie du crabe : ~ les douleurs
En donnant le contrôle sur l’intensité perçue de la douleur et sa représentation.
En ajustant par des leviers, boutons, cadrans…, en l’anesthésiant, en changeant sa localisation, en lui donnant d’autres formes, contours, couleurs..., en lui donnant un autre sens...
Pendant une séance de chimiothérapie : en s’évadant dans un lieu refuge ou des sensations-passions par exemple.
Une séance vécue moins difficilement sera un souvenir difficile en moins d’imprimé dans le corps, avec l’idée de prévenir les douleurs d’anticipations à la prochaine séance.
~ les nausées & l’appétit
En agissant sur le réflexe d’anticipation avant une séance de chimiothérapie ou de radiothérapie En utilisant des ancrages de goûts et/ou d’odeurs par exemple, utiles aussi pour stimuler l’appétit. Les images de leviers divers trouvent ici aussi tout leur intérêt.
~ la modulation des émotions
Dès avant le diagnostic, pour mieux vivre l’angoisse et/ou la douleur de certains examens (biopsies, ponctions lombaires).
Dès le diagnostic, pour éviter de sombrer dans le crabe sombre.
Tout au long de son évolution, entre attentes, décisions, et rechutes.
Tout au long de la vie, la sienne et celle des autres, qui ne résume pas aux soins et à la maladie.
~ accompagner la guérison
Redonner le contrôle (douleur, émotions, symptômes…) et favoriser une attitude plus optimiste est un facteur de meilleur pronostic.
Par le biais de l’imagination et de la futurisation, pour renforcer le mental et l’immunité.
Certains imagineront des troupes allant éliminer ou nettoyer des cellules cancéreuses, parmi une infinité d’images toutes plus personnelles les unes que les autres.
Ici une étude toute récente sur les effets positifs à un an concernant fatigue, sommeil et troubles émotionnels dans le cancer du sein.
~ accompagner la non-guérison
L’hypnose est toute indiquée pour tenir la main et le coeur des patients qui sont allés au bout, pour accepter, pour aider ceux qui les entourent à le faire, pour partir plus sereinement.
Une affaire d’apaisement, de douceur, de plaisir de remémoration, de sens.
~ accéder à d’autres ressources
L’état hypnotique ouvre l’accès à un fonctionnement cognitif différent.
Un état utile pour développer un centrage, une lucidité, pour ajuster ses décisions sans les jugements que l’on porte sur soi ou portés sur nous.
Des ressources intérieures pour aborder moins violemment les questions les plus profondes et les plus difficiles : 𝘴𝘶𝘪𝘴-𝘫𝘦 𝘳𝘦𝘴𝘱𝘰𝘯𝘴𝘢𝘣𝘭𝘦 ? 𝘷𝘢𝘪𝘴-𝘫𝘦 𝘮𝘰𝘶𝘳𝘪𝘳 ? 𝘧𝘢𝘶𝘵-𝘪𝘭 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘪𝘯𝘶𝘦𝘳 ? 𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘷𝘪𝘦𝘯𝘥𝘳𝘰𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘮𝘪𝘦𝘯𝘴 ? …
« 𝗗𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗰𝗼̂𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗿𝗽𝘀 »
L’hypnose pratiquée par ou au sein de l’équipe soignante rendent les soins plus efficaces.
Des patients moins anxieux et douloureux font des chirurgiens aux pinces potentiellement plus sûres, pour une meilleure récupération.
Les soignants eux-mêmes peuvent avoir recours à l’hypnose pour accepter des situations à vous pincer le coeur, difficiles pour eux aussi.
« 𝐔𝐧𝐞 𝐚𝐟𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠𝐮𝐞́𝐫𝐢𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞́𝐛𝐮𝐭 »
Mieux vaut prévenir, en crabe comme en tout. Sommeil, stress, activité physique, nutrition, disposition d’esprit face à la vie, traumas enfouis…
Les facteurs d’encrabement sont légion et l’hypnose est une émissaire à envoyer en mission diplomatique bien avant que la guerre ne commence.
Une revue d'études (2013) est accessible ici .
« 𝐏𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐧𝐞 𝐥’𝐚 𝐠𝐮𝐞́𝐫𝐢𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 »
Il arrive aussi que toutes les tentatives d’opérer et d’oeuvrer échouent à éliminer le crabe.
Quelques récits ici de moments d’hypnose et d’humanité, où il est question tour à tour de masque, de souffle, et d’amarres larguées.
Hippocrate est le premier à avoir donné son nom de crabe au cancer.
𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑐𝑢𝑛 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑚𝑒́𝑑𝑒𝑐𝑖𝑛.
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